Chaque nouveau poisson qui doit à terme rejoindre le bassin de son nouveau propriétaire doit passer par la case quarantaine afin d’éviter toute déconvenue par la suite. En effet, il n’est pas utile de comptabiliser combien de Koïkeepers ont vu s’abattre sur eux un pépin sanitaire d’envergure variable suite à l’introduction d’un nouvel arrivant, et qui aurait pu être bien souvent évité par la mise en place de mesures préventives telle que la fameuse quarantaine dont il est question ici!

La quarantaine a donc pour but de réduire les risques de transmission de maladies (tous types de pathologies contagieuses), dans un sens comme dans l’autre. En effet, on pense souvent à la contamination des anciens occupants du bassin par un nouveau poisson introduit, mais l’inverse est aussi possible. Il faut bien considérer que tout Koï peut être porteur sain d’une pathologie et ainsi ne pas l’exprimer ouvertement, bien qu’étant parfaitement contagieux! Et cela dans un sens comme dans l’autre.
La quarantaine doit d’abord commencer avec des mesures hygiéniques simples telles que prévoir un matériel différent de celui utilisé pour le bassin principal (épuisette, diffuseur à air par exemple). L’emplacement de la quarantaine doit si possible ne pas permettre la propagation de pathogènes par d’éventuelles éclaboussures d’un contenant à un autre.

Les paramètres de l’eau de la quarantaine doivent bien sûr être identiques à ceux du bassin de destination. Il est inutile d’effectuer une quarantaine dans une eau neuve ou différente de celle du bassin principal. Bien entendu, les poissons mis en quarantaine doivent être acclimatés le plus doucement possible si leur eau d’origine est fondamentalement différente de celle de destination (température, paramètres physico-chimiques…) et y rester suffisamment pour observation de l’évolution de leur état sanitaire.

Dans le cas toujours possible où un poisson soit porteur sain, il peut être utile d’introduire après la phase de quarantaine des nouveaux arrivants, et toujours dans le contenant d’isolement, un poisson issu du bassin principal afin de déterminer cela.

L’intérêt est de permettre de mettre ainsi en contact les nouveaux poissons avec les germes potentiellement pathogènes dont le porteur sain issu du bassin serait porteur. A l’inverse, cela permet aussi de tester que les germes dont le(s) nouveau(x) arrivants seraient porteurs ne soient pas potentiellement déclencheurs de maladies chez les poissons déjà en place dans votre bassin. Cette seconde phase doit durer environ deux semaines minimum, le temps aux pathologies éventuelles de se déclarer. Il faut prendre alors en compte la température d’activation de certains parasites/maladies, et élever éventuellement la température en conséquence.

Il est fortement recommandé de profiter de l’accessibilité aisée des nouveaux Koïs qu’offre la période de quarantaine pour effectuer des frottis de contrôle afin de déceler rapidement toute trace de parasites potentiellement contaminants, et ce avant l’introduction dans le bassin principal.

Quel matériel pour une bonne quarantaine?

– Le contenant : Un bac de quarantaine convenable doit avoir une capacité d’au moins 1 000 litres. S’il s’agit de petits koïs, 500 litres feront l’affaire, mais dans n’importe quel cas le bac devra toujours être prêt AVANT d’acheter les Koïs et équipé d’une très bonne pompe à oxygène.

Un bac style CUBI, découpé sur le dessus, convient parfaitement pour les quarantaines, qu’il s’agisse de petits Koïs ou de plus grands.

– Filtre ou pas ? Dans le cas d’une quarantaine où vous êtes certains d’avoir acheté des Koïs sains (voir plus bas « Achat certifié sain »), les poissons sont nourris quotidiennement, donc une filtration se révèle utile. Si après quelques jours le doute sur l’absence de pathologie s’installe, on enlève le filtre et on passe au protocole décrit au paragraphe « En cas de coup de cœur malchanceux » avec traitements et changements d’eau.

– Quelle eau? Il est important que l’eau utilisée pour la quarantaine soit la même que celle de l’étang : mêmes paramètres, même température. Pour simplifier, utilisez l’eau de votre bassin, si tant est qu’il n’y ait pas de malades avérés dedans ! Si tel était le cas, il faudrait surseoir à l’achat de nouveaux poissons, ou avoir la possibilité de les maintenir après quarantaine sur du moyen terme dans une autre pièce d’eau saine.

 

Discus Rive-Sud │ Poissons exotiques
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